mardi 13 novembre 2007

Opposition et syndicats face à la grève


Bernard Thibault,
secrétaire général de la
CGT : " J'ai maintenant la conviction que le gouvernement veut le conflit pour l'exemple. La situation des régimes spéciaux ne justifie pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat. "



François Chérèque (CFDT) : "J'ai le sentiment que le gouvernement nous demande de faire grève".





Christian Mahieux, secrétaire fédéral de Sud-Rail : " Le gouvernement n’a pas d’autres choix que de céder et de retirer son projet vu la détermination des grévistes. Une majorité de salariés de ce pays sont en phase de comprendre que nous ne posons pas seulement comme problème la défense des régimes spéciaux des cheminots mais l’avenir du système de retraite de ce pays. Ce que nous demandons, c’est le retour à 37,5 ans pour l’ensemble des salariés de ce pays ".



Le député socialiste Julien Dray : " La grève aurait pu être véritablement évitée si le ministre du Travail avait répondu à temps aux organisations syndicales sans donner un calendrier-guillotine. "

Bruno Le Roux, porte parole du PS : " On a l'impression d'un gouvernement qui ne conçoit le dialogue que dans le fracas ou dans l'oukaze, qu’il recherche l'épreuve de force pour donner le change par rapport à cette incapacité qu'il a à résoudre les problèmes de la vie quotidienne ".


Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF a justifié la grève par " une attaque frontale contre les droits et acquis " des salariés. Elle prône " une réforme du financement des retraites " pour " revenir à 37,5 ans de cotisations ".



Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire
: "Je pe
nse que le gouvernement fait de la gonflette. Il dit qu'il ne bougera pas mais ce n'est pas le premier à le dire. Je me souviens d'autres qui disaient il n'y a pas si longtemps que ça que contre le contrat première embauche, on ne bougerait pas..."



Arlette Laguiller (LO) : " Tous les travailleurs doivent être solidaires de leur combat et souhaiter que la grève soit massivement suivie ".







Jean-Marie L
e Pen (FN) : " On dirait qu'un certain nombre de gens ont envie de faire la grève, de manifester leur désaccord ou leur mécontentement, ce n'est pas toujours d'ailleurs en raison de questions directement syndicales. Tout le monde sait qu'il faut réformer les régimes de retraite, et en particulier les régimes spéciaux".

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