mardi 13 novembre 2007

A quelles marques Facebook déballe-t-il le tapis rouge?

ARTICLE EN COURS
Désolée, dépassée par le temps
je le terminerai plus tard

100.000

C'est le nombre de pages de marques attendues sur Facebook depuis qu'il a ouvert son réseau social aux groupes publicitaires. C'est commentçamarche.bot qui le dit mais il n'est pas le seul.
Frédéric Roy sur CBnews.fr fait le compte-rendu de la réunion qui s'est tenue à New York avec 60 gros annonceurs. "Dès hier sont parues sur le site 100.000 "pages personnelles" de marques et d'entreprises, qui pourront ainsi "interagir" avec les membres."

Toutes les marques sont-elles les bienvenues?
Cédrid Deniaud explique sur son blog qu'"il y a trois fois plus de personnes invitées à des événements sur Facebook que sur le leader Evite.com"La marque 1800-flowers.com par exemple : vous ne connaissez sans-doute pas ce site qui est un marchand de fleurs sur Internet. Ce fleuriste utilise FaceBook pour acquérir et fidéliser des clients. Il a développé une application FaceBook pour permettre de se faire connaitre à sa communauté. En effet, une fois l'application installée sur votre compte FaceBook, vous pouvez soit envoyer virtuellement des fleurs ou soit alors directement en acheter (redirection vers le site e-commerce). Vous recevez alors des points dans le cadre du programme de fidélite de la marque. FaceBook est donc ici à la fois un véritable outil CRM (Customer Relationship Management) et de prospection de nouveaux clients.

Oui, mais pour d'autres produits, comme des chaussettes?
"Pour devenir aussi gros que Google, Facebook devra convaincre des marques de produits moins sexy, comme des écouteurs ou des chaussettes, de dépenser leur argent sur Facebook plutôt que sur Google".(rue 89)

Or, le profil Facebook est construit autour de notre personnalité, en tout cas sur nos loisirs, nos goûts et nos habitudes. Et son modèle publicitaire est basé sur "l'endossement personnel" : tout ce qui fait que l'on se sent bien dans son rapport aux autres. Paul Boutin (rue 89) est sûr qu'il existe des gens prêts à bloguer à propos de leurs chaussettes. Mais il n'y en a pas 50 millions, et ils ne garderont pas leurs amis très longtemps."

Robert Scoble apporte ici un élément de compréhension : si le réseau social est l’ensemble des relations de toutes les personnes dans le monde, il n'y a qu'un seul graphe social qui comprend tout le monde. Si notre réseau social représente les personnes que l’on connait, le graphe social ajoute les modalités de notre connexion aux autres : localisation, travail, centres d’intérêt… “Si mon réseau social est ma liste d’amis, le graphe social montre un peu plus que cela”.
Ce plus est aussi une nouvelle voi dans laquelle se sont glissées les marques.

Et même si l'EPIC (Electronic Privacy Information Center) s'insurge en disant que " les utilisateurs postent leurs données pour leurs amis, pas pour les publicitaires".
Oui, mais quand les publicitaires deviennent des amis, un pas est franchi.
Le 6 novembre, Facebook, après Myspace, déploie un nouvel arsenal publicitaire, le programme Facebook Ads. Mark Zuckenberg, le créateur du réseau social de 50 millions de membres)

marque positive?
emarketing
l'ensemble des membres de facebook, mais uniquement à ceux liés à la page d'entreprise (fans, visiteurs, etc.). Pour les annonceurs, il ne suffit donc pas de créer une page, mais de savoir l'animer et d'arriver à faire venir les internautes en créant des applications intéressantes, des concours, des sondages, etc.


Jérôme Bouteiller rapporte ce mercredi ne concerne pas que la publicité comportementale ne se limite toutefois pas qu'aux géants américains puisque, outre l'accord Weborama/C-marketing, le sujet est également au coeur d'un accord entre la plate-forme d'affiliation Effiliation et Criteo, éditeur français d'une technologie de ciblage comportemental. «L'internaute aura accès à une information personnalisée et ciblée qui va l'aider considérablement dans sa décision d'achat, l'affilié va pouvoir augmenter la rentabilité de ses espaces publicitaires en transformant mieux ses clics, et enfin l'annonceur optimisera encore plus ses campagnes d'affiliation et donc son chiffre d'affaire. » promet Christophe Bosquet, Directeur Associé d'Effiliation.


Francis pisani explique le 8 novembre que "la seule solution pour Facebook est d’adopter les standards d’OpenSocial". Il précise qu'elle pourrait ouvrir ses API “à la Google” en misant sur la qualité de sa plateforme et du système de pub qu’elle est sur le point de lancer.

Cet emarketting fascine JoieY - le 08/11/2007 dans zdnet.fr


La stratégie publicitaire de Facebook repose sur trois piliers. Le premier est d'autoriser les entreprises à créer des pages spécifiques. Le deuxième est l'arrivée d'un véritable système de diffusion de campagnes publicitaires (Social Ads). Le troisième et dernier pilier est l'adaptation d'un outil que les facebookiens connaissent bien. A savoir la fonction qui permet aux membres de suivre les activités de son réseau : installation d'applications, envoi de messages, publication de vidéos ou de photos, attaques de vampires, etc.

Aucun commentaire: